par cordial

11 octobre 2023

Moorocco-Mawlid-1920

Cet attachement est une histoire merveilleuse ornée par plusieurs événements à travers le temps. Le premier iniciateur de cet attachement est le fondateur de la première dynastie Royale gouvernante au Maroc Le sultan chérifien Idriss I descendant du seigneur le Prophète Mohamed paix et prières soi sur lui. Lors de son allégeance et intronisation, il demanda à la population de suivre les indications de l‘Islam tout en aimant le Prophète mais aussi sa descendance. A cette époque la descendance du prophète était persécutée, oppressée, voir même assassinée, la preuve est que le Nouveau souverain du Maroc Idriss I qui épousa une femme Amazigh berbère fut assassiné par un émissaire envoyé de Bagdad au règne Abbasside de Harroun Errachid. Son fils Idriss II continua la vision de son père durant lequel le Maroc fonda sa nouvelle capitale Fès et construit la première Université Mondiale Al Quarraouine. Les premiers Impacts de cet attachement au prophète apparut lors du choix de la doctrine Malékite parmi les quatre doctrines de L’Islam, car Son fondateur L’Imam Malik était originaire de la Médine, la ville du prophète mais aussi la migration d’un grand nombre de la descendance vers le Maroc vu ce nouveau climat de paix et de respect accordé à cette descendance chérifienne. Cet attachement a eu des hauts et des bas, alors que le soufisme Andalou et du moyen Orient n’avait pas donné suffisamment d’estime à la plus haute station du prophète dans les écrits et poèmes soufis. Le grand maitre et pôle soufi Marocain Moulay Abdeslam ibn Machich et éducateur du maitre Soufi Imam Abu Al Hassan Chadili marqua un tournant en introduisant sa prière Salat Machichia qui lui donna éloquence et beauté à la haute et ultime station de proximité divine par le biais de cette prière prophétique. Quelques décennies plus tard un autre Imam Soufi d’origine Marocaine Al Boussairi a écrit le poème le plus beau, prestigieux et largement populaire sur l’amour du prophète en décrivant son plus haut estime et notoriété. Depuis ce temps toutes les voies Soufies à l’Est comme à l’Ouest mettent en avant ce poème lors de leurs communions et chants soufis. Lors du règne de la dynastie des Rois saadiens, Le Roi Al Mansour Addahbi remarqua la présence de festivités en Turquie lors de l’anniversaire de la naissance du prophète communément appelé fête du Mawlid Annabawi. Il observa que les enfants bien habillés sortaient la nuit en défilé portant des bougies accrochées sur des supports mis sur leurs têtes. Il fonda cette fête tout en offrant les repas des diners aux dignitaires mais aussi aux pauvres et démunis. En sa présences les poètes récitaient des louanges aux prophète mais aussi au Roi par la suite en guise de solidarité et d’allégeance. Depuis cette époque ce dévouement au prophète et aux Rois du Maroc n’a jamais cessé malgré les hauts et les bas et les périodes difficiles. Ce comportement typiquement Marocain qu’on retrouve aussi en Afrique du Nord reste incompréhensibles par plusieurs communautés mondiales dont certaines arabo-musulmanes. Les ordres soufis ont constitué un abri pour ce comportement tout en préservant le coté gnostique de l’Islam dont le prophète est le premier et l’ultime détenteur et dont ses adorateurs et sont les successeurs et à leurs têtes les maitres éducateurs des voies soufies. Le respect de la descendance du prophète persiste au Maroc, cette descendance nommée Chorafa au pluriel ou Cherif ou Charifa pour une personne est très familiale au Maroc . Elle est aussi utilisée pour désigner les individus respectés par leur noble comportement, mais ne désigne pas nécéssairement la bourgeoisie, l’aristocratie, ou les dignitaires.

Les premiers impacts de cet attachement au Prophète sont devenus évidents avec le choix de la doctrine Maliki parmi les quatre doctrines islamiques. Ce choix a été influencé par le fait que son fondateur, l'Imam Malik, était originaire de Médine, la ville du Prophète. De plus, de nombreux descendants ont émigré au Maroc en raison du nouveau climat de paix et de respect accordé à cette lignée chérifienne. Cet attachement a connu des hauts et des bas, surtout lorsque le soufisme en Andalousie et au Moyen-Orient n'accordait pas une estime suffisante au rang le plus élevé du Prophète dans les écrits et poèmes soufis.

Le grand maître soufi marocain, Moulay Abdeslam ibn Machich, et éducateur du maître soufi, l'imam Abu Al Hassan Chadili, a joué un rôle central dans l'introduction de la prière Salat Machichia, qui confère éloquence et beauté au poste élevé et ultime de la proximité divine à travers cette prière. prière prophétique. Plusieurs décennies plus tard, un autre imam soufi marocain, Al Boussairi, composa le poème le plus beau, le plus prestigieux et le plus populaire sur l'amour du Prophète, décrivant sa plus haute estime et sa renommée. Depuis, toutes les voies soufies, tant en Orient qu’en Occident, ont mis l’accent sur ce poème lors de leurs rassemblements et chants soufis.

Sous le règne de la dynastie Saâdienne, le roi Al Mansour Addahbi a remarqué les festivités en Turquie lors de l'anniversaire du Prophète, communément appelées célébration du Mawlid Annabawi. Il a fondé cette célébration en offrant des repas aux dignitaires, ainsi qu'aux pauvres et aux nécessiteux. En sa présence, les poètes récitaient des louanges au Prophète puis au Roi, en signe de solidarité et d'allégeance. Depuis cette époque, cette dévotion au Prophète et aux rois du Maroc n'a jamais cessé, malgré les hauts et les bas et les périodes difficiles.

Ce comportement typiquement marocain, que l’on retrouve également en Afrique du Nord, reste incompréhensible pour de nombreuses communautés mondiales, y compris certaines communautés arabo-musulmanes. Les ordres soufis ont fourni un refuge à ces comportements tout en préservant l'aspect mystique de l'Islam, dont le Prophète est le premier et ultime porteur, et ses fidèles sont les successeurs, menés par les maîtres éducateurs des voies soufies.

Le respect pour les descendants du Prophète perdure au Maroc. Cette lignée, connue sous le nom de Chorafa au pluriel, ou Cherif ou Charifa pour un individu, est très appréciée au Maroc. Ce terme est également utilisé pour désigner des individus respectés pour leur comportement noble, sans nécessairement faire référence à la bourgeoisie, à l'aristocratie ou aux dignitaires.

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